]]>

mercredi 30 mars 2011

A Domicile - Programme provisoire des Résidences 2011

Pour cette 5ème édition, la manifestation poursuit ce qui crée sa singularité depuis 2007 tout en ouvrant ses frontières, tant géographiques qu'artistiques. Depuis 4 ans, des artistes issus du champ chorégraphique ou ayant un lien avec celui-ci sont invités à travailler sur le territoire dans une large acception lors de résidences à durées variables. Cette année, des artistes seront accueillis en résidence longue (12 jours) ou en résidence courte (8 jours). Un temps durant l’été permettra aux artistes de rencontrer les gens et découvrir le contexte et aux éventuels futurs participants de découvrir le travail de ces artistes. Des visibilités de ces projets sont envisagées durant les résidences et le temps fort aura lieu les 9 et 10 septembre 2011.  
 
Marta Izquierdo Munoz
Carole Perdereau
Aurélien Richard Viviana Moin  


Gaël Sesboüé

 AP (Aboutissement Provisoire)
Ces recherches menées de manière collective avec d'autres artistes et les
habitants donnent lieu à des temps de visibilité aux formats divers et à
l'aide de médias hétérogènes. Ces AP ne sont pas tant à appréhender comme une
fin en soi qu'à envisager comme un partage à un moment du processus, de la
réflexion.
Sur les temps de résidence allant de 8 à 12 jours, les artistes ouvriront
leurs espaces pour un travail d'ateliers et d'expérimentation.
TP (Temps de Présentation)
Un temps fort sera organisé lors de la résidence afin que la démarche des
artistes soit exposée publiquement sous forme de débat.
Le TP aura lieu le vendredi 9 septembre.
BN (Bal Nocturne)
À la fin de la manifestation et jusqu’au bout de la nuit.
Des extraits de pièces de danse choisis par les artistes en résidence seront
transmis aux personnes qui voudront bien se prêter au jeu de les apprendre et
de les danser dans la foulée. Ces pièces seront choisies soit parce que les
artistes les ont interprétées, soit parce qu’elles ont été importantes dans
leur parcours de créateur ou de spectateur, soit pour des raisons encore
inconnues à ce jour.
BS (Bibliothèque de Sources)
Une BS sera ouverte sur la période de résidence, proposant de feuilleter,
visionner, écouter, découvrir les recherches et travaux précédents des
artistes, les sources et oeuvres qui les ont inspirés, stimulés ou qui
suscitent leur intérêt, quelques archives des précédentes éditions de À
domicile, d'éventuelles traces des résidences en cours, etc.
Cette BS s'étoffera au fur et à mesure. Tout un chacun sera à même de
l'enrichir et ainsi de la redéfinir. Pour le moment, la bibliothèque de
Guissény est le lieu pressenti.
FR (Fausse Radio)
Des entretiens, des enregistrements, des extraits sonores et musicaux seront
diffusés quotidiennement dans les rues de Guissény. Un éventuel partenariat
avec une radio est envisagée.
AA (Ateliers Annuels)
Durant l'année, le chorégraphe Gaël Sesboüé donne une série d’ateliers. Ceuxci
se déroulent sur l’année avec une classe de CE2 CM1 à Guissény et une
classe de CM2 à Lesneven. Ceux-ci donneront lieu à une présentation lors des
AP.

Mickaël Phelippeau
 
 
 Marta Izquierdo Muñoz
Sirènes
Marta Izquierdo, suite à sa rencontre avec l’artiste japonaise Bubu de la Madeleine, a entrepris un cycle de projets autour de la sirène. Après« Sirène « (festival Antipodes 2010 – Le Quartz, Brest), vaguement inspiré du conte d’Andersen, elle s’intéresse ensuite aussi bien à son imagerie dans la culture populaire contemporaine (« He matado al principe – mon coeur est un océan »), qu’à l’aspect hybride de la créature mythologique, à la fois femme séductrice douée de talent merveilleux pour le chant et la danse, animal carnivore et muse.

 

Pour le festival « A domicile », Marta propose, à partir d’une pratique de
corps et d’un travail vocal, d’amener chaque participant (indifféremment
hommes ou femmes, ados et adultes) à construire sa propre sirène. Cela
aboutira ensuite à une performance collective en baie de Guissény où toutes
les sirènes tenteront d’attirer des bateaux et barques afin de les faire
s’échouer sur la grève.

Marta Izquierdo
© Nicolas Cadet
Née à Madrid en 1972, Marta Izquierdo étudie la psychologie puis la danse.
Elle intègre le CCNRB de Catherine Diverrès (2001-2007), puis travaille sur
les projets de François Verret, MarkTompkins, Patricia Allio et Eleonor Weber.
Elle mène ses propres projets depuis 2007 au sein de sa compagnie [lodudo]
producciòn : « She’s mine » (Festival d’Avignon 2008), « Walking on thin ice »
(Festival Mettre en Scène 2008, Rennes). Lauréate d’une bourse Culturesfrance
Hors Les Murs au Japon, elle crée « Rojo » avec Norico Sunayama, puis
« Sirène » avec Jean-François Pauvros (Festival Antipodes 2009 & 2010, Le
Quartz - Brest). Elle prépare actuellement « Sirens », un trio en
collaboration avec Mark Tompkins et Frans Poelstra, “he matado al principe
(mon coeur est un océan)” un solo, et « my name is Britney Spears » avec
Samuel Pajand.
Par ailleurs, elle mène régulièrement des ateliers à l’invitation
d’universités, d’écoles d’art, de théâtres ou de festivals.
Elle apparaìt également dans les films de Mickaël Lheureux (“Kathleen et
Marta”) et Judith Cahen (« Le flou et le flouz »).

Carole Perdereau
Objets/ Monstres and Co
Comment tel un monstre à plusieurs têtes construire un objet commun avec
plusieurs idées en même temps?
En proposant un atelier performatif avec l'utilisation de matériaux très
divers et avec un travail d’intention des corps, nous chercherons à construire
et déconstruire, à façonner un objet en mouvement perpétuel.
- Carole Perdereau
© Carole Perdereau
Après quelques années de danse classique aux conservatoires d'Orléans et
Tours, elle étudie aux Rencontres Internationales de Danse Contemporaines à
Paris où elle obtient le DE en 1992 puis elle se forme à l' école School For
New Dance Development à Amsterdam de 1995 à 97.
Comme interprète, elle travaille avec Loïc Touzé depuis 2003
Chance
Fabienne Compet, Julika Mayer, Le Clubdes5, Res Publica, Frédéric Le Junter,
Pierre Droulers, Donald Fleming.
Comme chorégraphe elle réalise:
texte
5
En 2006, elle fonde l’association Lisa Layn avec la scénographe Annabel
Vergne.
(Love, 9, La), également avec Laurent Pichaud, Latifa Laâbissi, Sylvain Prunenec,Travers (2011), A faire chez soi d' après le= jonchée de Anne Parian (2008), Micro Music (2007), Between 5 to 5 and(2002), Ex (1998).

Aurélien Richard
LAMENTO
© Nicolas Le Moal
Lamento est le second volet d’un ensemble de propositions performatives amorcé dès juin
2010 par Aurélien RICHARD avec « Limen », commandé par Thomas FERRAND, en
partenariat avec Projet Libéral, Liminal, la Ménagerie de verre.
LAMENTO
NOTE AU PUBLIC
Partir d’une définition : le « lamento », musique ou chant exprimant
la tristesse, la plainte.
Rêver d’une célébration funèbre en plein air, dispositif qui serait
activé tout au long de la journée par une vingtaine de performers et
qui connaîtrait son point d’acmé à la tombée de la nuit, moment où
vous seriez conviés à le partager.
Célébrer les morts donc, pourquoi pas, mais les vivants aussi, et le
faire en musique et en corps. Comme une lourde pavane, sombre, lente.
Dans un premier temps, avoir imaginé une partition d’actions, de
mouvements et de séquences musicales pour chacune de ces personnes,
devant se dérouler en un temps imparti dont le décompte est apparent.
Avoir envoyé par mail cette partition minimale aux performers,
quelques semaines seulement avant la date de la performance.
Avoir imaginé un temps de répétition court, pour à la fois « entrer »
dans un travail, un univers, mais aussi pour laisser un peu de
latitude, de liberté aux « interprètes », une ouverture à l’autre, aux
autres et à tout événement qui pourrait avoir lieu lors de cette
cérémonie (car cérémonie décidément et pas autre chose).
La partition jouée ici, même « saturée » de corps, sera d’essence
totalement musicale.
Principes d’unissons, de ralentissement ou d’accélération des actions,
de silences, de résonances ou de miroirs spatiaux.
Ce qui m’intéresse beaucoup ici, c’est d’arriver à produire des
moments de tuilage entre les différents matériaux, ce qui aurait comme
résultante de permettre des temps « d’entre-deux », entre le geste
quotidien et l’action performative, sur le principe des zones
liminales de la musique spectrale.
J’ai toujours l’impression, quand je compose une musique ou que
j’écris pour la danse, qu’il existe une tension entre mon intention
d’« écrivain » et la résistance du matériau, ce qui crée une richesse
de conséquences qui me ravissent d’autant plus qu’il est joué,
interprété par une personne vivante, cette dernière forcément soumise
à ses limites et ses imperfections.
Ces « seuils » de perception (celle des performers et la vôtre) seront
d’autant plus grands dans cette performance que le matériau est diffus
et que les espaces de représentation et le vôtre peuvent se confondre.
J’ai donné également quelques outils simples, une couleur
d’interprétation, et deux cadres : celui de la partition (donc le
temps et son déploiement) et celui de l’espace (un carré magique au
sol, mouvant, permettant des trajectoires).
Cette performance me fait rêver à la création progressive d’un
« paysage sous surveillance », d’autant plus libre qu’il aura été
quadrillé, balisé, encadré, soumis au déroulement du temps.
Il y aura une seule action commune à tous, mais de cela, vous n’en
saurez rien avant de l’avoir vue.
Convoquer des fantômes et les installer dans la durée, enfermer les
corps dans des images. Qu’existe-t-il entre ces personnes vivantes
tournant sans cesse autour d’elles-mêmes, qu’est-ce qui a existé entre
eux ?
(Pensée : l’homme vit longtemps quand tout semble mort en lui)
Aurélien Richard
Aurélien Richard
Élève d’Eliane Richepin, de Charles Rosen, conseillé par Florent Boffard et Roger
Muraro, il est titulaire du Diplôme d’État de professeur de piano, Prix Yvonne Loriod-
Messiaen, Prix de la Sacem. Il a été chef de chant à l’Opéra National de Paris, où il a
travaillé avec William Forsythe, Jiri Kylian et Maurice Béjart, ainsi qu’avec les Arts
Florissants, William Christie et Robert Carsen. Il donne de nombreux récitals et
concerts de musique de chambre à travers la France et à l’étranger et se produit
dans les festivals, à la radio et à la télévision. Il a joué à Radio-France, à l’Opéra
Garnier, au Centre national de la danse, à l’IRCAM, au Centre Georges Pompidou,
au Théâtre du Châtelet à Paris. Récemment, il a collaboré avec le quatuor Diotima,
l’ensemble 2E2M et l’Orchestre Les Siècles. Il crée de nombreuses compositions
comme celles de Chrystel Marchand, Miroslav Srnka, Oscar Strasnoy, Florian Parra,
Anthony Girard ou Valery Arzoumanov. Compositeur, il a remporté le prix de la
meilleure création sonore et musicale du 14e Festival de cinéma Côté Court de
Pantin en 2005. Il écrit principalement pour la danse et le cinéma, tout en
composant des pièces strictement musicales. Dans le champ chorégraphique, il
collabore aux projets de l’ensemble l’Abrupt/Alban Richard, ainsi qu’à ceux de David
Wampach, Mickaël Phelippeau, Jonathan Capdevielle, François Chaignaud et Cecilia
Bengolea, Gaël Sesboüé. Il travaille aussi pour le théâtre avec Benjamin Lazar. Par
ailleurs, il écrit ses propres spectacles et performances. Les deux derniers projets,
Hoketus et Limen, ont été créés au Printemps de Septembre à Toulouse et à la
Ménagerie de verre à Paris, repris à la MC2 de Grenoble et au CND à Pantin.
Aurélien Richard enregistre en 2011 l’oeuvre pour piano de Chrystel Marchand pour
le label Skarbo et le « Paradis perdu » de Théodore Dubois pour le label Musicales
Actes Sud.
est pianiste, compositeur et chorégraphe.

Petites formes à domicile ce WE au Relecq-Kerhuon

samedi 12 mars 2011

Assemblée Générale
Samedi 26 mars—10h30
Maison Communale de Guissény


Ordre du jour

Bilan Année 2010
Actions hors Résidences
Résidences A Domicile : les ateliers ; les journées festives
Bilan financier

Projets et programmation 2011
Les ateliers pédagogiques menés par G. Sesboüé
Les Résidences 2011, sous la direction artistique de Mickaël Phelippeau : présentation de l’avant-programme
Autres projets en cours
Orientations et perspectives

Election du Conseil d’administration
Questions diverses
Questions des adhérents

Après l’Assemblée générale, ouverte à tous,
nous nous retrouverons autour d’un pot :
nous diffuserons en boucle des films et photos réalisés durant les Résidences 2010.

Dans le cadre du festival Anticodes (Le Quartz, Brest)

3 représentations de la pièce
bi-portrait Yves C.
créée lors des "Résidences A Domicile" 2008

VENDREDI 25 mars à 22h30
SAMEDI 26 MARS à 15h et 19h30

Voici ce qu'en écrit son chorégraphe, Mickaël Phelippeau :

"Dans ce "duo élargi", nous partons principalement de la danse round, danse locale du Finistère Nord qui se pratique en cercle et en chant permanent, pour en extraire des situations de partage et des expériences nous décalant l’un et l’autre. Dès lors, dans une forme ronde, que représente le centre ? Comment peut-on s’approprier le communautaire dans un duo ? Quelle part de sensible et d’intime peut se dégager dans un travail d’échanges de pratiques ? La transe résultant de la danse round est l’un des aspects qui m’a le plus marqué. Ainsi, à travers la ritournelle, la dépense d’énergie, le face-à-face, le rapport intérieur-extérieur, Yves et moi tendons en permanence à atteindre un état qui nous dépasse". (Mickaël Phelippeau)
Voir aussi les articles de la rubrique
"Artistes/Mickaël Phelippeau" sur ce site


LIEU Salle de répétition
Tarif  PASS ANTICODES 40€ ou tarif unique 8€
Durée 1h15 environ
LIEN http://bi-portrait.net -

pièce chorégraphique de Mickaël Phelippeau
avec Yves Calvez et Mickaël Phelippeau

et les danseurs d’Avel Dro :

Alwena Abhervé, Aline Berthou
Guillaume Cabon, Marie Calvez
Kristell Combot,
Emmanuel Gouillou,
Bleuenn Le Borgne, Nicolas Loncle
Eolia Marhic, Agnès Monrose
Julie Monrose, Éléna Sepulveda
Thomas Sepulveda, Aurélie Simon

collaboration Maeva Cunci
lumières Benjamin Boiffier
film Yves C. (diffusé en première partie)
réalisation Mickaël Phelippeau
montage et mixage Maeva Cunci

production/coproduction
À Domicile – Guissény (dir. artistique Alain Michard),
Centre Chorégraphique National de Rennes et de Bretagne,
Centre National de Danse Contemporaine – Angers
Partenaire association Avel Dro Gwisseni