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dimanche 20 mai 2012

Nouveau site

L'association a mis en place un site web. Merci de vous y connecter pour suivre nos actualités.
http://adomicile.guissasso.fr

lundi 12 décembre 2011

Enquête pour un atelier à l'année

A Domicile autour de la danse contemporaine envisage de mettre en place à Guissény, à partir du début 2012, un atelier régulier animé par un(e) artiste, qui ferait l’objet d’une représentation lors des Résidences de septembre. Cet atelier serait ouvert à tous, quel que soit l'âge.

Si vous êtes intéressé(es), merci de nous un courriel rapidement (adomicile.guisseny@laposte.net) en répondant aux différentes questions ci-dessous.

Nombre de personnes concernées par cette réponse : 
Noms et prénoms  (âge):
-
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-

Pourriez-vous venir de façon régulière :
-      Un après-midi par semaine
-      Un week-end par mois (samedi et dimanche, 14h-17h par exemple)

Sur quelle durée :
-      3 ou 4 mois
-      5 ou 6 mois

Si l’atelier est hebdomadaire, pouvez-vous venir :
-      Le mercredi après-midi (14h-17h)
-      Le vendredi en soirée (17h -20h ou 18h-21h : merci de préciser)
- Le samedi matin (9h30-12h30)
-      Le samedi après-midi (14h-17h) 

Autre proposition, remarque…

Merci pour votre réponse – Nous vous tiendrons au courant

mardi 29 novembre 2011

Bilan des Résidences, perspectives 2012


jeudi 8 septembre 2011

soirée d'ouverture vendredi 9 - Plouguerneau


Vendredi 9 septembre – 20h30 – Salle des associations, Lilia - Plouguerneau : soirée d’ouverture des Résidences A Domicile

1ère partie : Déambulations participatives à partir des propositions cartographiées du chorégraphe Gaël Sesboüé  - Un instant à partager… et regarder !
2ème partie : performances et improvisations croisées des artistes chorégraphes invités en Résidence.

Samedi 10 septembre de 11h à 1h du matin, Guissény : journée festive
Voir le programme détaillé ci-dessous

C’est ouvert à tous et gratuit -
 

Le programme, enfin....

Quelques soucis de mise en ligne nous ont empêché de publier plus tôt...
Voici donc le programme de la journée festive de samedi.
Cliquez sur l'image pour la faire apparaître en plein écran.


jeudi 28 juillet 2011

A Domicile 2007-2010 : téléchargez le bulletin de souscription

A Domicile autour de la danse contemporaine a voulu faire un retour sur les Résidences et les créations auxquelles elles ont donné lieu depuis leur création en 2007.
Un ouvrage est en cours de publication : il restitue, essentiellement au travers de photographies, la vingtaine de créations qui a eu lieu pendant ces quatre années. 

Il est disponible sur souscription :  vous pouvez télécharger le bulletin ci-dessous.

mercredi 27 juillet 2011

Présentation des ateliers "Late Show" et "Où est passée Mme Gonzalez?"

Compte-rendu des rencontres du vendredi 22 juillet 2011 – 18h


Artistes invités :
-          Chiara Gallerani (atelier Late show)
-          Viviana Moin (atelier Où est passée Madame Gonzalès ?).

Viviana Moin (VM) : présentation du projet  Où est passée Madame Gonzalès ?

L’atelier : l’intention,  le projet

VM est argentine, Mme Gonzalès était la pianiste qui accompagnait ses cours de danse quand elle était enfant. Elle ne la connaissait pas particulièrement, elle restait « anonyme » mais a finalement beaucoup compté dans sa vie, car arrivée au cours de danse à Paris, VM s’est aperçue que le piano « sonnait pareil », ce qui a ravivé ses souvenirs. Elle a donc créé une pièce intitulée « Où est passée Mme Gonzalès », qui était une façon de lui rendre hommage.

Dans le projet, il ne s’agira pas bien sûr de Mme Gonzalès, mais de transposer une façon de travailler : VM demande aux participants de chercher en mémoire quelqu’un qu’on a oublié, un lieu qu’on a « perdu », et dont un jour on se demande soudain – parce que quelque chose a ravivé ce souvenir-  « mais qu’est-ce qu’il(elle) est devenu(e) ? Qu’est-ce qui s’est passé ? »
VM travaille habituellement seule, le défi est ici d’articuler les souvenirs des uns et des autres : il y aura des surprises quand on commencera à travailler ensemble, il y aura peut-être des histoires en commun, des duos, des trios qui se formeront…- et il peut être intéressant aussi d’inventer des souvenirs.

L’atelier s’articulera autour de 2 axes : l’écriture d’un récit, et la danse.
« Dans la vie on fait souvent plusieurs choses à la fois, c’est pareil dans la pièce : je danse un peu, et tout à coup je parle au public, je me souviens d’une dame, d’un lieu, d’un rêve… »  Pour VM, le plus intéressant sont les sensations (lumière, son, odeur…), les « détails » qui déclenchent la parole, qui parlent de l’état dans lequel on était alors et se mélangent à la danse.
La danse est un travail improvisé, mais très structuré en s’inspirant de choses vues : mouvements dans la nature, mer, plantes, animaux….

Il s’agit donc de « faire de la poésie » : pas forcément de parler de belles choses, mais de trouver quelque chose qui nous touche, nous frappe, ravive la mémoire… Un pianiste accompagnera la partie dansée et les récits.

Les participants / l’organisation
Un groupe de 6 à 10 personnes.
Pas de condition d’âge, mais plus les participants seront âgés, plus ce sera sans doute intéressant.

Horaires à déterminer : VM imagine une plage journalière fixe de 2h, peut-être en fin de journée (18h-20h ? à voir avec les participants.) (atelier du 31 août au 10 septembre)

On travaillera à partir de textes qu’on aura écrits, de même pour la danse (parcours/idée pré-déterminés même si les mouvements ne sont pas fixés)



Chiara Gallerani (CG) : Présentation du projet Late Show

L’atelier : l’intention,  le projet

Late show est le titre d’un talk-show très connu et très populaire aux USA, avec pas mal de frictions.
 Comment transposer ce spectacle d’une rue de Manhattan à New York, à Guissény ? L’idée est de proposer un dispositif formel non verrouillé, d’ »exploser » le cadre télévisuel, de s’en inspirer pour mettre en jeu des matériaux.

Ce sera donc un « talk show » : les ateliers permettront de savoir comment ça se passe, comment on va procéder, sur quoi on intervient, comment on se met en jeu, quel « état de corps » est possible.
Les participants se créeront un personnage de « talk show » à partir de quelques envies ou idées (un bout de film, de texte…) : « ce genre d’expérience tient beaucoup du désir réciproque. On sera deux meneurs, on propose de passer des moments dont on ne connait pas les tenants et aboutissants, ça se fera in situ. »

L’idée est de constituer une « partition » à partir des désirs et sollicitations des uns et des autres (on trouvera le thème après) et d’y mettre de l’aléatoire

Les participants / l’organisation
Tous ceux qui veulent : plus il y aura de participants, mieux ce sera…
Le « talk show » est un prétexte pour interpeler, faire surgir, présenter… : on parlera de ce qui est en train de se passer, de l’actualité locale de la semaine, l’essentiel étant de garder un « réalisme de proximité »
Tous médias possible : il y aura des ateliers du corps pour que ce soit un médium possible.

CG sera accompagnée de Frédéric Danos, performeur : ils seront les 2 meneurs qui provoqueront, commenteront, discuteront, et seront éventuellement pris à parti. Il y aura une trame écrite, et des « zones » plus improvisées.
CG imagine quelque chose sur un temps assez long pour que les gens puissent partir et revenir…

Organisation des ateliers : à la demande - tout le monde n’aura pas besoin d’être là au même moment (sauf pour quelques répétitions générales), il sera possible d’organiser des ateliers sur peu de temps, à différents moments de la journée en fonction des participants, de tester des apparitions,….
Pas de casting

lundi 18 juillet 2011

Présentation de l'atelier "Sirènes"

Compte-rendu de la rencontre avec l'artiste - Samedi 9 juillet

 Artiste invitée :
-          Marta Izquierdo Munoz (atelier « Sirènes ») accompagnée de Nicolas Cadet, administrateur et diffuseur de Lodudo (produccion)

Marta Izquierdo Munoz (MIM) : présentation du projet  « Sirènes »

L’atelier : l’intention,  le projet
MIM travaille depuis 11 ans en France et a habité à Rennes pendant 5 ans. Elle a créé sa compagnie « Lodudo Produccion »  il y a 5 ans avec Nicolas Cadet, et travaille parallèlement avec différents chorégraphes.

Il y a 3 ans, elle a été invitée à créer un atelier « hors les murs » au Japon. Elle a à cette occasion rencontré l’artiste Bubu de la Madeleine qui lui a parlé des sirènes – il y a beaucoup d’histoires de sirènes au Japon, Elle s’est intéressée aux figures de la sirène dans des cultures très différentes – un intérêt porté par le côté monstrueux (dangereuse, dévoratrice) et l’ambigüité de la sirène, une figure très éloignée de l’image de la femme idéale. « Un joli chant qui rend fous les gens, c’est monstrueux ! »

« Sirènes » est un projet en 3 volets créé avec Nicolas Cadet.
Le premier volet, « Sirène »,  vaguement inspiré du conte d’Andersen, a été créé à Brest pour le  festival Antipodes 2010 .
Le 2ème volet est un solo qui sera présenté au festival de Vienne en mars 2012.

Le projet A Domicile est le démarrage du 3ème volet, qui sera un duo ou un trio.
Il est basé sur l’Odyssée de Homère et l’histoire d’Ulysse, qui parle du désir qui mène à la folie…
La figure d’Orphée, dont le chant permit à l’expédition des Argonautes de résister au chant des Sirènes, est associée dans le projet à celle d’Ulysse (peut-être sous la forme de percussions…)

« Dans presque tous mes projets, je trouve un intérêt à lier les corps et les chants : Le travail des sirènes est un travail de corps (postures, attente, corps échoués) mais aussi d’un chant que l’on créera ensemble sur la base de vocalisations… »

L’artiste Quentin Brejon  pourrait peut-être faire un film sur le principe de la « boîte noire » (travail sur le grain et les lumières contrastées – comme on imagine au coucher de soleil) (A voir selon budget)

Les participants / l’organisation

Il y aura deux groupes :
-          Un sur un bateau : il sera dirigé par Judith Cahen, réalisatrice de cinéma et collaboratrice de MIM, qui sera ici performer et incarnera Ulysse. Il y aura aussi Orphée, et au moins deux rameurs…
-          Un dans les rochers mené par  MIM : ce sera le groupe des Sirènes – même figure pour tout le monde.

Type de participants :
-          Hommes ou femmes, tous âges : 10/12 personnes minimum, plus si possible
-          Plus il y aura de gens différents mieux ce sera : MIM veut tester la sirène sans limites, avec tout  type de personnalité  qui peut être un danger pour l’autre s’il l’écoute…
-          Il faut aimer être dans l’eau : des hommes et femmes nageurs et nageuses
-          Et qui aiment chanter

Travail d’atelier : partir de l’idée de naufrages, de corps échoués, repérer des postures (pas fatigant), un peu de corps, un peu de voix… Pas de partition musicale à suivre.
On partira d’indications simples (travail du type de celui de la fanfare de la Touffe)

Horaires à déterminer, peut-être en fin de journée (à voir avec les participants.) (atelier du 31 août au 10 septembre)

Présentation des ateliers "Objets/Monstres and Co" et "Lamento"


Compte-rendu de la rencontre avec les artistes - lundi 4 juillet

Artistes invités (ateliers du 31 août au 10 septembre) :
-          Carole Perdereau (atelier Objets/Monstres and Co) -
-          Aurélien Richard (atelier « Lamento ») accompagné de Thierry Grapotte, scénographe.

Carole Perdereau (CP) : présentation du projet  « Objets/Monstres and Co »
CP connaît un peu Guissény, elle a participé en 2009 au projet de Laurent Pichaud.

L’atelier : l’intention,  le projet
Faire et défaire, construire et déconstruire un objet performatif « monstrueux » en utilisant les matériaux et  outils appropriés (scies, perceuses, marteaux etc.) ; investir le corps comme objet ; expérimenter en groupe : l’intérêt de la performance, conçue comme un « jeu » de contruction/déconstruction, est le mouvement.

« J’ai un goût pour l’entre-deux, pour donner à voir les intentions, mais pas pour voir des réalisations : ce qui m’intéresse, c’est ce qui se passe avant – ainsi, les transitions d’état deviennent matière. » CP

Construction et déconstruction interviennent de manière égale dans l’atelier, le temps déterminera la fin.

Les participants / l’organisation
Il faut un groupe : minimum 7 à 8 personnes, peut aller jusqu’à 15.
Pas besoin de compétences de bricoleur ni de danseur.
Pas de condition d’âge, mais manipulation d’outils : il y aura un apprentissage, il faudrait avoir plus de 12/13 ans.

Horaires à déterminer : CP imagine une plage journalière fixe de 2h/2h30, peut-être en fin de journée (18h-20h ? à voir avec les participants.) (atelier du 31 août au 10 septembre)

Implique de la part des participants d’être conscients et attentifs en permanence à ce qui se passe, à ce que font les autres.


Aurélien Richard (AR) : Présentation du projet Lamento

AR est pianiste classique de formation. Il a eu vite envie de créer des « partitions » qu’on puisse croiser entre musiciens, danseurs, etc., autour desquelles on puisse échanger.
                                                                                                             
Il a commencé avec Mickaël Phelippeau qu’il a invité sur un duo de 25 mn basé sur une partition commune réalisée avec des outils simples (lui-même n’étant pas danseur), et réalisé avec une équipe (cantatrice, éclairagiste, scénographe, ingénieur son)

AR a besoin de travailler à partir d’une pièce écrite, d’une structure contraignante (temps, rythmes, phrasés…) autour de laquelle on peut imaginer des variations qui aboutissent à des formes étranges, insolites : compression du temps d’une phrase, canons à l’envers, etc.  (clins d’yeux aux structures musicales)

Il a réalisé en 2010 une première performance pour une « fête d’anniversaire » à la Ménagerie de verre à Paris :
A partir d’une image mentale de « fin de soirée », il a distribué à l’avance à 30 invités une partition (différente pour chacun) d’actions à faire pendant 30 mn, calées sur des temps très précis ; chaque minute, une personne « »tombait » pour ne pas se relever, aboutissant au final à une image de « champ de bataille ».
Les autres invités sont rentrés très vite dans le jeu de la performance par « contamination » -

L’atelier : l’intention,  le projet

L’expérience de cette première performance, et d’un autre travail mené avec Mickaël Phelippeau sur l’idée des pleureuses, a donné naissance au projet « Lamento » :
Partir d’une procession funèbre pour arriver à un autre « champ de bataille. »

Cette performance durerait 2h à 2h30, à la tombée de la nuit. En espace ouvert non éclairé pour accompagner le déclin du jour. La parade commencerait dans le calme, peu à peu les « pistes » se brouilleraient.

La partition comprendra des données corporelles (danseuse associée : Anne Langlet), des « vocalités » (chant). Elle sera sous-tendue par un fil conducteur musical (guitariste électrique présent) qui serait aussi « source de tension » pour les participants. Un scénographe (Thierry Grapotte) sera associé à la performance.

AR mène donc un travail de partition préalable, associé à des images de films des années 1910-1920 (Murnau, etc.) , à l’idée de spirale, de labyrinthe (cf ceux des cathédrales), aux « danses macabres » et autres représentations présentes dans les églises.
Une couleur associée : le noir – Les participants sont « banalisés» et à la nuit la performance s’annule peu à peu dans le paysage.

Les participants / l’organisation

-          Groupe de 25 personnes si possible, de façon à occuper un « carré magique » matérialisé au sol par des lettres (possibilité si nécessaire de réduire à 20 participants, pas moins)
-          Pas de compétences particulières préalables demandées, ni de danseur, ni de musicien, ni autre
-          Les participants reçevront la partition par mail  10 jours avant le début de l’atelier (soit vers le 20 août)
-          Répétitions quotidiennes en soirée en situation (tombée de la nuit) : se donner collectivement des outils pour accomplir cette grande traversée de 2h30 (du 31 août au 9 septembre)
-          Mêmes partitions pour tout le monde, mais en décalé ; les participants sont en duo fonctionnant comme un miroir
-          Enchaînements simples (par exemple, au maximum une phrase de 7mn avec 30 gestes successifs, dont seulement 5 gestes différents) –
-          La principale contrainte de chacun étant de respecter les indications de temps de sa partition : un écran indiquera les décomptes.
-          Présentation publique de 2h/2h30  le samedi soir 10 septembre, qui se terminera avec l’arrivée de la nuit.